Alex guex
IN VIVO : Le soma en milieu sauvage
IN VIVO : LE SOMA AU MILIEU SAUVAGE
mais où est la forêt où l'être humain puisse prouver qu'il est possible de vivre en dehors des formes figées de la société?
Stig Dagermann
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"Le corps humain n'est pas un objet fermé ou statique, mais une entité ouverte, inachevée, totalement entrelacée avec les sols, les eaux et les vents qui le traversent -
une créature sauvage dont la vie dépend des multiples autres vies qui l'entourent et des flux changeants qui la traversent".
David Abram
In Vivo signifie : au sein du vivant. Depuis 2012, tout d'abord dans les Pyrénéée orientales, dans l'hérault puis dans le Jura, maintenant dans les Cévennes, les stages In Vivo tissent un continuum duquel émerge une pratique autre . En vivant nos corps et notre recherche somatique en milieu sauvage, une porte s'ouvre sur notre animalité, sur nos couches profondes et sous-jacentes à notre être social. Le toucher et les autres sens y trouvent un incroyable terreau d'apprentissage pour se développer et exprimer tout leur potentiels, bien davantage qu'en studio. Il en va de même sur la question de la libre expression, du désir, du sensuel et du plaisir.
Le Body-Mind Centering accompagne cette rencontre avec mère nature , via les système sources, les schème de développement , les mouvements cellulaires et fluides , et grâce à l'affinement de l'organisation de notre système nerveux en de tels lieux .
Nous buvons ici à la source et restaurons du lien avec nos origines . La pratique eco-somatique se fait acte de foi et rendez-vous avec le temple du sacré. Particularité aussi, la discipline du mouvement authentique fait partie intégrante de cette recherche, qui nous permet d'autoriser la transparence et l'expressivité du corps-esprit, et d'affiner un regard témoin , incluant la présence du grand témoin tout autour.
Inspiré par les explorations d'Anna Halprin au coeur de la nature, nous nous éprouvons fait de terre, d’air, d’eau et de lumière. Nous sommes le vivant, prolongement du dedans dehors, et du dehors dedans. Nul n'est centre, et chacun a une place. Entre la chair de l’homme et la chair du monde, nulle rupture, mais une continuité sensorielle de chaque instant. Ouvrant le passage à l' ancien savoir qui nous habite, à une danse d'avant le langage, d'avant la première phrase, émerge un duo intime avec notre condition d'être vivant, dont le cycle de vie et de mort fait partie. Du silence , la poésie peut naître et rendre hommage .